mardi 13 septembre 2011

Crazy, Stupid, Love - My Review


Synopsis (Cinoche) : Cal vient d'apprendre que sa femme Emily veut divorcer. Même s'il l'aime encore, le père de famille accepte sa décision sans rechigner et décide de quitter la maison. Il passe ses soirées dans un bar, à maugréer sur ce qui lui arrive. C'est là que débarque Jacob, un séducteur invétéré qui a toujours le mot juste pour faire craquer la gent féminine. Grâce à ses conseils, Cal devient un homme nouveau, et il arrive même à se rapprocher de son épouse. De son côté, Jacob fait la rencontre de la pétillante Hannah qui lui donne du fil à retord.


C'est une comédie que j'ai vue à sa sortie, ici au Canada, mais sans jamais trouver le temps d'en faire la critique. Alors que le film sort demain en France, je me dis qu'il est plus que temps de remédier à cela.
Les principales raisons qui m'ont poussé à aller le voir, hormis les trailers qui m'ont beaucoup amusés, est le casting composé d'acteurs cinq étoiles plus habitués au drame qu'à la comédie. Ce qui est plutôt rare car généralement ils sont enfermé dans un moule bien distincte. Certains s'évertuent à faire rire pendant que d'autres savent vous faire pleurer comme personne.
Ici nous avons Steve Carell, un acteur habitué, pour le coup, à faire rire (entre The Office et l'année dernière au cinéma dans Date Night avec Tina Fey que j'ai ADORÉ. la plus folle course poursuite dans NYC que j'ai pu voir), mais qui sait également vous émouvoir que ce soit dans la série The Office ou dans le film Dan In Real Life (que j'ai ADORÉ bis).


Julianne Moore et surtout Ryan Gosling (l'un des heureux chanceux de mon TOP5 des meilleurs acteurs actuels) qui sont bien plus habitué au registre dramatique. D'ailleurs contrairement à son personnage dans le film, ici c'est lui qui a perdu sa virginité comique. Et d'ailleurs il devrait réitéré car Gosling est vraiment très drôle. Je ne l'aime que encore plus.


Et enfin, mais non des moindres : la douce, la merveilleuse, la drôlissime, la sexy, l'anticonformiste, naturelle, pas prise de tête, talentueuse, big balls Emma Stone (un court caméo au début de Friends With Benefits, The Help, et l'année prochaine dans le reboot de Spider-Man). C'est toujours un bonheur de la retrouver, et ce depuis Easy A ou elle était charismatique. Elle fait partie de ces actrices (avec le casting de la série The Good Wife) pour lesquelles je développe une vénération quasi-amoureuse. En même temps, ces femmes sont tellement talentueuses que comment ne pas les aimer ?!?


Autant le dire tout de suite, le couple Gosling-Stone constituait la principale raison pour laquelle je voulais voir le film. Ils sont adorables tous les deux, et leur alchimie fonctionne à merveille. Par contre, dommage qu'il n'y ai pas plus de scènes d'eux ensemble pour la simple et bonne raison que le film en ai déjà à plus de la moitié avant qu'ils ne soient réunis. Certes ils se rencontrent quasiment au début quand Jacob la drague et se prend une claque monumentale. Probablement la seule qu'il est jamais reçu vue le succès qu'il rencontre. Et c'est pour cela que leurs retrouvailles sont aussi intenses puis mignonnes alors qu'ils apprennent à se connaître.


Mais après avoir visionné le film, je pourrais ajouter également trois jeunes membres du casting qui ne manque pas de charisme, même face aux grands acteurs qu'ils accompagnent. Il y a tout d'abord Analeigh Tipton, alias la baby-sitter des enfants de Emily et Cal, qui est amoureuse de ce dernier. Elle est très drôle et touchante. Et pas forcément sexy, toute brindille godiche qu'elle est dans le film. Mais en fait, après recherches sur la toile, il s'avère qu'elle a participé à Top Model machin chose sur la petite chaîne adulescente américaine CW en 2008 et depuis elle a fait moulte apparitions dans diverses séries et films, sans parler de vidéos de grands n'importe quoi qu'elle poste sur YouTube. Un vrai talent de comédienne à suivre.


Ensuite, il y a Jonah Bobo, alias Robbie l'un des enfants qui est amoureux de la dite baby-sitter. Ce qui donne droit à de multiples scènes cocasses durant le film. L'acteur, pour son jeune âge, fait preuve de beaucoup de charisme et n'a pas froid aux yeux face à Steve Carrell.
Excellente réplique qui lui vaudra une exclusion : "Okay, The Scarlet Letter. To me, the A stands for asshole. Both Hester and Dimmesdale fall in love. Love is for asshole. So they are assholes being chased by assholes because they are assholes. ".
Enfin je citerais Liza Lapira, qui joue l'amie du personnage d'Emma Stone. Dommage qu'on la voit si peu dans le film car chacune de ses répliques font mouche, que ce soit face à Emma Stone (You're life is so PG-13.), Ryan Gosling ou Josh Groban (alias le pseudo-petit ami d'Hannah). Je trouve cette fille très drôle et rafraîchissante. Dommage qu'on ne la vois que trop peu au cinéma (à part dans les films 21 et Cloverfield et divers petits rôles dans des séries TV).


Ce film est bourré de répliques brillantes (Emily: When I told you when I had to work late? I really went to go see the new Twilight movie by myself, and it was so bad.) et dieu sait que je ne les ai pas toutes comprises vue que les films sont projetés à Montréal sans sous-titres. Mais je re-verrais le film à sa sortie en dvd avec bonheur et ce sera presque comme une redécouverte. Après visionnage, le nom de David Lindhagen (pauvre Kevin Bacon qui vieillit très mal) n'a plus de secret pour vous, tellement que le héros Cal le site en long en large et en travers. Au point que quand Jacob le rencontre pour la première fois on ne peut qu'exploser de rire et applaudir à sa réaction musclé. À vrai dire tout cet avant final, sous forme d'énorme cafouillage est hilarant et aura beaucoup fait rire le public et moi-même, au fur et à mesure que tous les invités impromptus se présente à la fête. L'arrivé notamment du personnage de Gosling et le regard qu'il jette à Carrel sont tordants.


Et même si le film succombe au clichés de l'âme sœur, il le traite mieux que ses autres contemporains et arrive à nous surprendre à quelques reprises, chose rare pour une comédie romantique. Contrairement Friends With Benefits, la salle ne sait pas mise à rire dès le début du film et ce tout du long. Cela dépend vraiment du public, mais cela m'a un peu bloqué durant le visionnage. Mais je crois que le public contenait son rire et nous avons tout lâché au moment où Carl revient dans le bar après avoir réussi à conclure avec sa première conquête, le lançant ainsi sur la pente de l'homme à femme que Jacob a cherché à lui enseigner depuis leur rencontre. À ce moment le public a littéralement explosé d'enthousiasme et applaudi pour féliciter le succès du héros. C'était vraiment un grand moment. Avant, bien sûr, le grand déballage familial dont je vous ai parlé plus haut où je n'ai pas arrêté de rire.


CONCLUSION : c'est une comédie très réussie qui vous fera beaucoup rire, sans vous niaiser. Les acteurs donnent le meilleur d'eux même. Ils sont tous plus charmants les uns que les autres, ce qui ne gâche en rien pour le plaisir des yeux. Merci la magie d'Hollywood.
Seule reproche à la réalisation de Glenn Ficarra et John Requa (I Love You Phillip Morris), certains ralentis superflus, notamment lors du départ de Carl de la maison familiale vers la fin, avec abus de plans de grue. Toute comédie vous servira toujours sur un plateau le fameux plan sous fond musical où vous voyez les héros apprendre à se connaître et à partager de "jolis moments d'intimité et étroite connaissance de l'autre" en accéléré. Et hélas, ici nous ne dérogeons pas à la règle avec notamment le plan dans le lit ou Jacob et Hannah.
Heureusement on retiendra surtout les excellents moments de quiproquos qui font légion dans le film. Entre la baby-sitter surprenant Robbie dans sa chambre découvrant les joies de la masturbation, Carl et son ex-femme à la réunion de parents d'élèves qui se retrouvent face à une ancienne connaissance de ce dernier, l'énorme cafouillage de la surprise de Carl pour son ex, les photos coquine de Jessica découvertes par ses parents et tout ce qui s'en suit, le premier succès de séduction de Carl, la "rupture" de Bernie avec Carl, le relooking et ce fichu porte feuille à scratch, etc...

2 commentaires:

Laure illustratrice a dit…

je l'ai vu hier ce film car notre carte de ciné se périmait ! je n'ai vraiment pas regretté le détour ! pareil j'ai totalement succombé au casting ! je suis tombée amoureuse de tous les acteurs !!!!! je voulais voir si tu en parlais sur ton blog et ça n'a pas manqué ! ^^ bisous ma sandrine !

Crazy Sandy a dit…

LOLLLL Allo (comme on dit ici) ma chère Laure. Et bien oui, ça n'a pas manqué, je l'ai déjà vue fin juillet quand il est sortie ici. Mais j'ai mis trois plombes pour mettre ma critique mais comme je me suis dit que ça sortait en France, il était temps que je l'a poste. Et je suis contente de voir qu'elle aura été lu par au moins une personne. :) Merci ma cocotte !!! Contente que tu l'es autant adoré que moi.
Pleins de bisous de Montréal. Faut absolument que je t'envoie une carte. :D